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Sarkozy: "Je ne me résous pas au climat de Guerre froide avec la Russie"

Nicolas Sarkozy jeudi soir sur BFMTV.

Nicolas Sarkozy jeudi soir sur BFMTV. - BFMTV

Le président des Républicains, en visite en Russie, a appelé à la reprise du dialogue avec Vladimir Poutine.

En visite en Russie pour y rencontrer Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy loue sur BFMTV "la grande puissance" qu'est la Russie. "Avec le contexte actuel, a-t-on besoin d'ajouter une nouvelle guerre froide qui ne dirait pas son nom? J'ai eu à gérer la crise géorgienne en 2008, elle m'a permis de constater qu'on pouvait parler avec les dirigeants russes. Il faut se déplacer pour se parler. Je ne me résous pas à ce climat de guerre froide", affirme l'ancien président de la République. Et d'ajouter: "au contraire de Barack Obama, je considère la Russie comme une puissance mondiale, pas seulement régionale".

Mais pas question pour le président des Républicains de reconnaître une "fascination" vis-à-vis de Vladimir Poutine. "Il y a des modes en France, dont celle du 'bashing' (...) Monsieur Poutine est quelqu'un que je respecte. Ceux qui critiquent monsieur Poutine le font de loin."

Quant à la position du dirigeant russe à propos de la Syrie, "Vladimir Poutine considère que ce n'est pas à nous de choisir qui doit diriger la Syrie", explique Nicolas Sarkozy. Mais le patron de la droite française affirme aussi avoir indiqué sa position, à savoir que "Bachar al-Assad ne peut pas représenter l'avenir de la Syrie, la question de son départ est posée mais il ne faut pas en faire un préalable. Mais le parti Baas, la minorité allaouite doivent être appelés à la réconciliation nationale". Bachar al-Assad, c'est une chose, son parti en est une autre".