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Police-Justice

    Explosion dans un immeuble du centre de Dijon: plusieurs blessés graves

Un immeuble s'est effondré, ce vendredi matin, à la suite d'une violente explosion, au coeur de Dijon. Toutes les personnes présentes ont pu être extraites des décombres. La présence de bonbonnes de gaz a été constatée mais l'acte terroriste est écarté.

Un bruit assourdissant. Puis l'urgence. Ce vendredi, vers 9h15, une forte déflagration a été entendue rue Pierre-Palliot, dans le centre de Dijon, en Côte-d'Or. L'explosion est survenue dans un petit immeuble de deux étages, situé près de la gare. Les dégâts sont très importants: une partie du bâtiment s'est effondrée.

En milieu de journée, toutes les personnes présentes dans l'immeuble ont pu être extraites par les secouristes, même si les pompiers poursuivaient les levées de doute. Le bilan, toujours provisoire, est est de 14 blessés. Deux se trouvent en état d'urgence absolue, dont l'auteur présumé des faits et douze autres en urgence relative. Quatre autres personnes ont été prises en charge pour un choc psychologique.

"Probablement liée au gaz"

L'explosion est "probablement liée au gaz: il s'agit soit d'un accident, soit d'un acte suicidaire qui aurait provoqué l'explosion", a précisé la procureure de Dijon, Marie-Christine Tarrare, à l'AFP. Des bonbonnes de gaz ont été découvertes dans l'immeuble, qui n'était pas relié au gaz, a précisé Thierry Alendé, commissaire divisionnaire à la Direction départementale de la sécurité publique. L'acte terroriste est toutefois écarté.

"La piste terroriste est écartée, a confirmé Nathalie Koenders, première adjointe au maire de Dijon. Il y a une enquête en cours ouverte par le parquet. Ce serait une explosion dû à des bonbonnes de gaz retrouvées près des lieux."

Le maire (PS) de la ville, François Rebsamen, a évoqué une explosion "extrêmement violente", qui a soufflé plusieurs immeubles. Il précise qu'elle n'a "rien à voir" avec un attentat et que l'immeuble "appartient à un bailleur privé". Une soixantaine de pompiers assistés notamment d'une équipe cynophile, et une quinzaine de personnels du SAMU sont sur place. Des solutions de relogement vont être proposées par la mairie aux riverains qui ne pourraient pas regagner leur domicile. Un cellule d'information a également été mise en place par la préfecture.
M.J. avec Alexandra Gonzalez