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Guerre en Syrie, Turquie et Ukraine… : Vladimir Poutine face à la presse mondiale

Le président russe a abordé de nombreux sujets, du rôle de la Russie dans la guerre en Syrie à la situation en Ukraine, en passant par l’état de l’économie et des libertés dans son pays.

Le Monde

Publié le 17 décembre 2015 à 12h11, modifié le 17 décembre 2015 à 19h33

Temps de Lecture 2 min.

Le président russe, Vladimir Poutine, donnait, jeudi 17 décembre, sa 11e conférence de presse annuelle devant près de 1 400 journalistes russes et étrangers. Pendant plus de trois heures, il y a abordé de nombreux sujets, du rôle de la Russie dans la guerre en Syrie à la situation en Ukraine, en passant par l’état de l’économie et des libertés dans son pays.

  • Sur la Syrie et l’Etat islamique

Le président russe a affirmé que les frappes que mène l’aviation russe en Syrie depuis plusieurs mois « soutenaient » non seulement l’offensive de l’armée régulière, mais également celle de l’opposition qui combat l’organisation Etat islamique (EI). Et qu’elles se poursuivraient tant que l’armée syrienne poursuivrait les siennes.

Il a redit que jamais Moscou n’accepterait « qu’on impose le départ d’un dirigeant », en référence à la position des Etats-Unis, qui demandent, comme la France, le départ de Bachar Al-Assad.

D’une façon générale, Moscou veut améliorer ses relations bilatérales avec les Etats-Unis et sera prêt à travailler avec le successeur de Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche à la fin de 2016. Récemment, à l’issue d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, M. Poutine a confirmé sa participation à une réunion internationale sur la Syrie prévue vendredi.

  • Sur la Turquie

Russian President Vladimir Putin gestures during his annual news conference in Moscow, Russia, Thursday, Dec. 17, 2015. President Vladimir Putin says Turkey acted contrary to its own interests by downing a Russian warplane. Speaking at a televised news conference Thursday, Putin said that he sees no possibility of overcoming the diplomatic strain under the current Turkish leadership. (AP Photo/Alexander Zemlianichenko)

« Les actes du pouvoir turc concernant notre avion qu’ils ont abattu n’étaient pas bienveillants mais hostiles », a-t-il dit en référence aux F-16 turcs qui ont abattu un Soukhoï-24 le 24 novembre alors qu’il survolait la frontière turco-syrienne. L’un des pilotes de l’appareil avait été tué ainsi qu’un autre soldat russe lors d’une opération pour récupérer l’équipage.

Qualifiant ces faits de nouveau de « coup de poignard dans le dos », Vladimir Poutine a dit « ne pas voir de perspectives (d’amélioration) au niveau gouvernemental » pour les relations russo-turques :

« Ils ont tiré sur notre avion, des gens ont été tués. Voilà ce qui m’a vraiment révolté : si c’était vraiment un accident, comme l’a dit le gouvernement turc (...), on prend son téléphone tout de suite et on s’explique. »

M. Poutine a accusé la Turquie de « s’être cachée derrière l’OTAN », dont elle est membre, et d’avoir abattu l’avion militaire pour que la Russie « fuie » la Syrie, où elle mène des frappes aériennes depuis le 30 septembre.

  • Sur l’Ukraine

« La Russie n’a jamais dit qu’il n’y avait pas de Russes en Ukraine accomplissant certaines tâches militaires. » Le président russe a cependant répété qu’il n’y avait pas de troupes régulières dans l’est de l’Ukraine et qu’il ne comptait pas « introduire de quelconques sanctions contre l’Ukraine ».

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Près de deux ans après le déclenchement de la guerre, M. Poutine a souligné que la Russie n’avait aucun intérêt à ce que la situation se dégrade davantage et qu’il voulait une solution, mais pas aux dépens de la population russophone de l’Est ukrainien.

« Nous ne voulons pas d’une aggravation du conflit. Nous voulons que le conflit cesse aussi vite que possible, mais pas par l’anéantissement de gens dans l’est de l’Ukraine. »

Selon l’ONU, le nombre de victimes depuis le début de la guerre, en avril 2014, s’établit à au moins 9 098 morts et 20 732 blessés. Ce chiffre inclut des civils, des membres des forces armées et des membres de groupes armés.

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